Aération

Sous les effets conjugués du piétinement lors de son utilisation, du passage des machines lors des entretiens courants ainsi que les tassements naturels du sol par l’eau de pluie et l’arrosage, une pelouse sportive subie un lent et continu compactage de son horizon superficiel.

Le compactage du sol à un effet néfaste sur les qualités d’une pelouse sportive car il participe à la réduction de la résistance du gazon à l’arrachage, limite la circulation de l’air et de l’eau dans le sol et constitue un frein pour la pénétration des engrais et amendements dans le substrat.

Différents type d’aération 

L’aération par carottage avec louchets creux ,

L’aération à louchets creux est une opération qui consiste à extraire cylindres de terres à l’aide d’un matériel spécifique. Le matériel utilisé est un aérateur à gazon, muni de louchets creux de différentes dimensions, permet comme un emporte-pièce d’effectuer une extraction d’un cylindre de terre du substrat. Le nombre de perforations au m2 peut varier de 300 à 600 trous par m2 et la profondeur de 4 à 12 cm.

L’aeration à louchets pleins

Cette opération est une variante de l’aération à louchets creux utilisés lors d’un carottage.

Le matériel est identique, seul les outils utilisés sont différents. Les louchets creux sont remplacé par des pointes, d’un diamètre variant de 10 à 18 mm sur les terrains de sports.Le nombre de perforation est doublé, variant de 250 à 500 trous par m2 selon la vitesse d’avancement. La profondeur varie de 5 à 15 cm en fonction des objectifs recherchés.

Cette opération est réalisée lorsqu’il n’est pas nécessaire de réaliser une extraction de substrat sur le terrain. Mise en oeuvre de façon régulière, l’aération à pointes apportera toute la porosité nécessaire à la bonne croissance des racines et du gazon.

L’aération à lames, scarification

C’est une aération de surface qui permet de travailler le sol sur une dizaine de centimètre. Le principe est de créer des fissures, incisions le substrat qui vont permettre de :

  • favoriser les échanges gazeux,
  • améliorer l’activité microbienne limitant ainsi le feutre,
  • favoriser le développement racinaire.

La fréquence de passage doit être importante pour obtenir de bon résultat sur ce type d’opération. Un minimum de 6 opérations par an doit être réalisé et pouvant aller jusqu’à une douzaine par an en évitant les périodes trop chaude (juillet – août) et les périodes de gel (novembre à mars).

Haut de page